Tu me gonfles, mon chéri ! Non, c’est toi !
Il est des femmes qui craignent de sortir seules le soir ou la nuit. Nos amis anglais semblent en passe de régler ce problème, avec plusieurs solutions. C’est ce que nous apprend Libération ce matin. La première solution concerne la création des Pink ladies cab, taxis réservés aux femmes et conduits par des femmes, en service depuis presqu'un an à Londres, et qui affichent un insolent succès : plus de 10 000 femmes s’y sont inscrites. Mais la deuxième solution est, comment dire, plus innovante, plus originale, plus digne de tous les prolongements. Il s’agit d’un homma gonflable ! Mais je laisse la parole à la journaliste de Libération :
« L'invention est censée rassurer nos voisines londoniennes, qui paraît-il, angoissent particulièrement le soir dans les rues sombres de la capitale. Mardi dernier a été lancé «l'homme gonflable», par une compagnie d'assurance automobile pour les femmes. Oui, Sheila's Wheels est spécialisée dans les assurances automobiles de femmes, mais ça n'est pas ça l'info, c'est l'homme gonflable, l'info. On n'a pas dit poupée gonflable avec un gros zizi, mais substitut de vrai homme, celui qui normalement se tient à vos côtés dans la voiture, les rares fois où il laisse le volant. Homme factice, donc, qui tient dégonflé dans la boîte à gants, se gonfle avec un interrupteur et se dégonfle, une fois sa petite affaire terminée. Le tout partant d'un constat statistique : 82 % des conductrices se sentent plus en sécurité avec quelqu'un sur le siège passager. Donc on installe Bob, appelons le Bob, et en voiture Simone, cheveux au vent : les vilains croiront qu'on est deux. »
Pas bête. On peut en plus s’en servir chez soi : regarder la télé en sa compagnie sans être obligée de regarder un match de foot, se coucher fatiguée sans qu’il vous saute dessus, etc. Finalement, l’homme gonflable est l’avenir de la femme.
Non, je rigole. En plus, il est même pas beau !
Source : PEYRET, Emmanuelle [sur le journal : Emmanuèle] « Homme gonflable contre mecs gonflants », Libération, 27 juillet 2006, p. 18
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