Vade retro Microsoft !
Ma première chronique de macophile. Je ne vais pas vous ennuyer trop souvent avec cela mais, tout de même, il y a des choses à dire.
D'abord, si Apple n'a plus que quelques pourcentages du marché informatique dans le monde, il n'en est pas moins depuis toujours un des acteurs les plus innovants dans ce domaine. Bien sûr, il s'est fait tailler des croupières par Microsoft (Windows/Office) par une équation très simple : les gens, confrontés aux difficultés de l'outil informatique, ne veulent surtout pas changer leurs habitudes. D'ailleurs, très souvent, ils ne comprennent pas ce qu'ils font, mais ne font que répéter des gestes qu'on leur a appris. Dès lors, il suffit qu'une commande change de place sur l'écran pour que l'usager moyen soit perdu. C'est ce qu'a très bien compris Bill Gates qui, depuis des années et par des procédés pas toujours très moraux, a systématiquement préinstallé Windows sur les ordinateurs et surtout, par une politique tarifaire agressive, dans les entreprises. Pour suivre l'évolution de l'équipement informatique, pendant des années, les ordinateurs ont d'abord été présents dans les entreprises, les particuliers ne s'équipant que progressivement. Si bien qu'on achetait une machine qui fonctionnait comme au bureau et surtout pas autre chose. Ajoutons à cela des tarifs Mac plus chers et l'on comprendra que la part Apple a baissé. Cela dit, les tarifs un peu plus élevés s'expliquent : par le design (quel ordinateur a lancé la mode d'une machine belle à regarder et plus conviviale que les tours beiges tristes à mourir des PC ? L'iMac) ou l'équipement (le matériel est beaucoup plus fiable et solide que celui des PC et, par exemple, quel PC possédait, en 1998 déjà, une prise ethernet tel que l'iMac que j'ai pu acheter à l'époque et que je peux donc encore aujourd'hui brancher sur mon modem ADSL ethernet, alors qu'il tourne encore comme une horloge ?).
Les choses sont en train de changer. Les jeunes, beaucoup plus adaptables aux différents systèmes informatiques, plébiscitent l'iPod, baladeur là encore d'une beauté à couper le souffle, pouvant stocker de la musique ou des photos, et finissent, familiarisés avec la firme à la pomme, par s'intéresser à ses ordinateurs. Résultat : 35 % de hausse des ventes de Macintosh au dernier trimestre par rapport au même trimestre l'année dernière. Je suis professeur à l'Université et je peux vous dire que de nombreux étudiants ont désormais un portable Mac (ibook). Ce n'est que justice. Le système Mac OS X est beaucoup plus convivial que Windows, mieux conçu et plus logique. Et puis, depuis que je suis sur Mac (4 ordinateurs déjà), je n'ai jamais réinstallé le moindre logiciel ni reformaté le disque dur. Cela va faire bientôt dix ans... Je ne sais pas combien de possesseurs de PC peuvent dire la même chose...
Pour terminer et attirer l'attention sur la volonté de domination hégémonique de Microsoft, la plupart de ses logiciels sont extrêmement fermés. D'abord, on ne peut plus maintenant utiliser un des logiciels de la firme sans se le faire "débloquer" à distance sur internet, prouvant que l'on est en possession d'une version non piratée. Que quelqu'un vienne farfouiller dans mon ordinateur sans que je puisse contrôler quoi que ce soit ne me plaît qu'à moitié. Sur Mac (y compris Office de Microsoft), ce n'est toujours pas le cas : vous installez votre copie, point final. De ces logiciels Microsoft, on ne peut en faire que ce que veut Microsoft, c'est-à-dire n'échanger des fichiers qu'avec des logiciels Microsoft. Exemple : Word. Si vous voulez exporter votre fichier texte, vous avez le choix avec Word et les anciennes versions de Word, et c'est à peu près tout si vous voulez conserver intacte votre mise en page. Sinon, vous avez quelques formats très réducteurs, tels RTF, ou texte MS-DOS (encore un format propriétaire Microsoft). J'ai l'habitude de travailler avec une dizaine de traitements de textes. Tous sont très ouverts et permettent une exportation dans plein de formats. Word est fermé sur lui-même. On pourrait multiplier les exemples (difficultés à utiliser un autre logiciel qu'Internet Explorer, ou Windows Media Player, etc.). Encore u élément : on ne peut s'inscrire à un service Microsoft sans qu'une batterie de questions parfois très personnelles vous soient posées. J'en ai eu la dernière expérience lorsque j'ai ouvert un compte pour MSN Messenger. Tout cela me heurte au plus haut point.
Pour finir sur une note humoristique, on vient d'apprendre que le siège social d'Apple ne figurait pas sur le programme de cartographie numérique mis en ligne par Microsoft (source : AFP) : "Lorsque l'internaute demande à accéder à une vue aérienne de Cupertino (Californie, ouest) sur le programme "MSN Virtual Earth" de la compagnie fondée par Bill Gates, l'endroit où est installé le siège d'Apple montre un emplacement vide. En revanche, sur le site concurrent Google Earth, les bâtiments du fabricant du baladeur musical à succès iPod apparaissent nettement. Contactés par l'AFP, des responsables de Microsoft n'ont pas directement répondu aux questions sur l'absence du siège de leur rival de longue date dans leur programme. Ils ont affirmé que MSN Virtual Earth avait commencé à fonctionner dimanche dernier en version "beta" (préliminaire) et que des "améliorations majeures" allaient se produire d'ici à la fin de l'année."
Plus faux cul, tu meurs...
1 Comments:
;o)
Enregistrer un commentaire
<< Home