Avalanche de records (1)
Comme je sais maintenant que Cacou apprécie les records lorsqu’ils sont gratuits, je n’hésite pas à en ajouter deux qui viennent d’être réalisés.
Le premier concerne "le plus grand journal du monde". On aimerait y lire les informations les plus pointues. Malheureusement, il s’agit du Sun, quotidien anglais spécialisé dans les scandales, surtout royaux.
Enfin, les concepteurs viennent de réaliser un certain exploit : ce numéro de l'édition de lundi mesure 3 mètres sur 2,40 m. Il compte 60 pages, ce qui est normal bien qu’un peu plus gros qu’un quotidien français (sauf Libération lorsque Serge July avait sorti une version à 80 pages !). Il faut dire que même pour des journaux relativement sérieux, il n’est pas rare de lire des pleines pages d’articles sur : « Comment j’ai rencontré mon mari dans un aéroport », « comment j’ai rencontré le mien dans le métro » et autres sujets particulièrement intéressant. Le problème de notre exemplaire géant est de le tenir pour le lire, comme le ferait tout mari normalement constitué rentrant du boulot (cliché éculé ; si, en plus, on l'a rencontré dans un aéroport ou dans le métro...) : non seulement la taille est peu pratique, mais il pèse 110 kilos ! Il est, de plus, difficile, de se le procurer car il n’a été tiré qu’à un seul exemplaire. On se demande bien pourquoi. Les presses qui éditent quotidiennement les 3,3 millions d'exemplaires (!) du Sun étant trop petites, il a fallu faire appel à une imprimerie spéciale, dans le Derbyshire, au centre de l'Angleterre.
Le Sun est en train de se battre pour avoir une entrée dans l'édition 2007 du Livre des records.
Anecdote personnelle. Je me souviens d’avoir vu au Mont-Dore le livre le plus cher du monde à son époque : « Le Livre de l’Apocalypse », projet de l’éditeur parisien Joseph Forêt entre 1958 et 1961, illustré par des personnes de la dimension de Dali, Foujita ou Buffet, dans un format de 86 par 78 cm et 210 kg ! Il avait alors fait le tour de la planète avant d’être légué à sa ville natale par l’éditeur en 1990. Du coup, sur l’impulsion de Roger Erasmy, une grande manifestation culturelle s’est déroulée autour de ce livre au Mont-Dore en février-mars de cette année, intitulée « Apocalypse Dore ».
Source : AFP, 10 novembre 2005
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