30.12.05

Hips ! (Comment ça se dit en anglais ?)


En cette période de fêtes où les excès ne se comptent plus, on en apprend de belles sur nos amis d’outre-Manche. Nous savions déjà que les soirs de week-ends étaient particulièrement arrosés. C’était d’ailleurs un des arguments pour ouvrir les pubs plus tard, afin d’étaler les consommations, décision prise il y a quelques semaines. J’ai pu moi-même observer des scènes lamentables à Londres même.

Ce qu’on sait moins, c’est que la consommation des édiles de la « perfide albion » est assez conséquente : suite à une question d’un député, la chambre basse du parlement britannique a été obligée de reconnaître qu’environ 450 litres de bière, de vin et autres alcools étaient consommés chaque jour de séance à la chambre des Communes.

Réponse du député qui avait posé la question, Norman Baker, dans cet humour anglais que nous aimons tous (j’espère) : les députés "font tout ce qu'ils peuvent pour soutenir l'industrie des boissons" !

Évidemment, il y a du monde : les buvettes de la chambre sont fréquentées par les 641 députés ainsi que par leurs assistants, les journalistes et les policiers. Et il y a de l’espoir : leur consommation a au total baissé de 4.000 litres lors de la session 2004-2005 par rapport à la session 2003-2004.

Cette information vient d’être divulguée au moment où un nouveau rapport médical indique que le remède efficace contre la "gueule de bois" reste à inventer.

Conclusion des chercheurs de l'école médicale de Plymouth, dans le sud de l'Angleterre : le seul moyen d'éviter nausées et migraines les lendemains de fête est de ne pas boire.

Vous savez ce qu’il vous reste à faire...

Source : AFP, 23 décembre 2005

2 Comments:

At 12/30/2005 11:50 AM, Anonymous Anonyme said...

BONNE ANNEE et pas d'exès donc!!!
Bisous

 
At 1/06/2006 7:35 PM, Anonymous Anonyme said...

Comparer les différences de consommation entre les Froggies et les Rossebiffes est une chose bien compliquée. Ce qui est surtout déplorable est le comportement de certains en UK lors des sorties hebdomadaires (problème plutot culturel). L'état en est très conscient du cout à tous les niveaux et les ASBOS et les "alcohol free zones" se multiplient.

En plus de tout cela l'alcoolémie est connu même aux plus haut niveaux, et Kennedy n'est que le dernier révélation alors que l'histoire de George Best est bien connu.

Par contre, le taux de conso est de plus en plus surveillé avec le système d'"units" qui permet de verifier au moins un minimum avec le taux d'alcool présent sur de plus en plus de bouteilles; système inexistant en France que je sache (me faudrait de plus en plus de recherches - à poursuivre peut être? Quoique).

 

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