5.1.06

La bourse n’est pas bridée...


Je ne sais pas si vous avez envie d’investir votre argent dans la bourse mais un conseil : malgré une amélioration de l’économie japonaise, méfiez-vous de la bourse de Tokyo. On le sait, l’argent est de plus en plus dématérialisé. ce n’est pas pour nous rassurer.

Tout d’abord, il y a plusieurs semaines, une gigantesque panne informatique avait rendu toute transaction impossible sur le marché de Tokyo (première place financière d'Asie tout de même) pendant plusieurs heures.

Puis, le 8 décembre, les ordinateurs de la bourse de la capitale japonaise n'avaient pas été capables de détecter et de bloquer une transaction erronée faite par un courtier de chez Mizuho Securities, provoquant une perte de 280 millions d'euros. Celui-ci s'était trompé dans une opération liée à l'introduction en bourse d'une petite société, J-Com : au lieu de passer un ordre de vente d'une action J-Com pour 610.000 yens, il avait placé 610.000 actions J-Com à un yen l'unité. Embrouilles en perspectives.

Tout cela conduisit à la démission du PDG de la bourse de Tokyo, Takuo Tsurushima, le 20 décembre dernier.

Mais ce n’était pas fini : une nouvelle bourde a émaillé la première séance de 2006 de la bourse de Tokyo hier matin, un courtier ayant par erreur passé un ordre d'achats de titres 1.000 fois supérieur à son intention initiale, a-t-on appris jeudi auprès de la société de courtage Nikko Citigroup. Ce salarié de Nikko Citigroup a acheté pour son compte personnel des titres de la société Nippon Paper pensant que l'action était cotée à 502 yens (3,57 euros). Or, le titre de Nippon Paper valait en réalité environ 1.000 fois plus. Du coup, l'action Nippon Paper a terminé la séance de mercredi (exceptionnellement réduite à une matinée pour cause de fête du Nouvel an) sur une hausse de 38.000 points à 510.000 yens (3.628 euros).

Rapidement, bien sûr, les hautes instances délinent toute responsabilité : une porte-parole de Nikko Citigroup, Neha Kumar, a dit qu’il « s'agissait d'une transaction réalisée à titre particulier par un salarié, [et que] la société Nikko Citigroup n'est pas responsable de cet ordre erroné" , ajoutant que la direction de la bourse de Tokyo en avait été informée. "Comme cette erreur d'ordre a probablement eu un impact sur la valeur de l'action Nippon Paper, et sur le marché, nous étudions la façon de gérer cette situation", a-t-elle encore ajouté.

Le problème, c’est que visiblement les ordinateurs qui sont programmés pour surveiller toute transaction bizarre n’ont, dans un cas comme dans l’autre, rien signalé et rien empêché. La nouvelle crise de 1929 viendra-t-elle des machines ?

Source : AFP, 5 janvier 2006

1 Comments:

At 1/05/2006 6:32 PM, Anonymous Anonyme said...

Bonjour à toi !! tous mes voeux pour cette nouvelle année, et rassure toi je ne boycote pas bourse !! j'aimerais mieux être rentière de l'état !! lolll plus intéressant et moins casse-gueule !!!
mon pc refonctionne et je reviendrai te faire un ti coucou chaque jour !!!
bisous à toi

 

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