26.5.07

Diplôme : « Plom » !


Ah c’est du beau ! Plus d'un étudiant américain sur deux triche aux examens ! Et ça se présente comme la plus grande nation du monde !


Selon une étude américaine réalisée auprès de 30.000 étudiants, près de 61 % des étudiants tricheraient aux examens ; et bien peu (16,5 %) auraient des remords. Les garçons tricheraient plus souvent que les filles : 64,8 % contre 42 %.

Les vieilles techniques sont les meilleures : regarder par-dessus l'épaule de son voisin (14,5 %) ou récupérer le test auprès d'un étudiant qui vient de le passer (9,2 %). Certains utilisent des ruses plus sophistiquées et stockent les réponses sur une calculatrice (11,1 %). Près de la moitié des étudiants (45,9 %) acceptent d'aider tacitement l'autre à tricher. Plus des trois-quarts (77,4 %) ne demandent rien en échange mais 3,9% demandent de l'argent et pas moins de 12,2 % se font payer en nature, au lit.


Selon Ricky Van Veen, éditeur en chef du site CollegeHumor.com qui a mené cette étude, ceux qui se disent religieux tricheraient encore plus (65,4 %) que ceux qui ne le sont pas (58,3 %). Et il ajoute : « Curieusement, nous avons découvert que les tricheurs réussissent et que ceux qui réussissent trichent souvent ». Remarquez, en réfléchissant longtemps aux moyens de réaliser une anti-sèche, on finit par suffisamment se concentrer pour savoir la leçon par cœur ! Foi d’ancien potache...

Source : AFP, 25 mai 2007

23.5.07

L'Everest, c'est froid !


Ouf ! Je viens, après bien des manipulations, de retrouver mon compte chez Flickr. Je suis donc opérationnel pour envoyer des messages illustrés. C’est parti !

Il y en a vraiment qui planent. Et c’est le cas de le dire puisque nous allons parler de l’Everest. Un Néerlandais en short vient en effet de renoncer au sommet l'Everest à cause... d'orteils gelés ! Il fallait s’y attendre mais cela n’avait pas dû lui traverser l’esprit, sans doute. Sur l'Everest, la plus haute montagne du monde située entre le Népal et le Tibet, les températures peuvent pourtant chuter jusqu'à - 30 degrés celsius !

La saison des ascensions de l'Everest a d’ailleurs commencé et les records et autres « exploits »s'accumulent depuis quelques jours. Cette semaine, un alpiniste britannique a réalisé une première historique sur le toit du monde en téléphonant avec son portable. La semaine dernière, une Américaine de dix-neuf ans est devenue la plus jeune étrangère à atteindre le sommet de l'Everest. Juste avant, un sherpa népalais a battu son propre record du monde en y grimpant pour la 17e fois.

Pour revenir à notre Wim Hof, il est surnommé l' « homme de glace », ce qui vous pose un homme, à cause bien entendu de ses aptitudes présumées à résister au grand froid. À quarante-sept ans, c’est un spécialiste de ce genre d'exploits en petite tenue. Il avait couru un semi-marathon pieds nus au-delà du Cercle arctique.

Il tentait tout simplement un « nouveau record du monde » pour alpiniste en short, a dit aujourd’hui son porte-parole Willibrord Frequin, qui a expliqué que Wolf avait renoncé à atteindre le toit du monde (8.848 m d'altitude, rappelons-le) alors qu'il se trouvait à 7.400 m, ajoutant : « Il avait des problèmes avec ses orteils pratiquement gelés, c'est pour cela qu'il a dû s'arrêter », confirmant que son champion néerlandais était « très déçu, mais heureux de son nouveau record ».

D'après son entraîneur Ram Krishna Tripathi, le Néerlandais ne devrait pas faire de nouvelle tentative sur l'Everest mais « a parlé d'aller au Pôle Nord ». Ne serait-ce pas parce qu’il l’a un peu perdu, « le Pôle Nord » ?

Source : AFP, 23 mai 2007

15.5.07

Retrouvailles musicales

Que de temps perdu, mes pauvres amis, à ne pas vous écrire. J'ai pensé à vous régulièrement mais le temps me manquait, comme vous le saviez. Je viens de rendre les premières épreuves de mon livre à mon éditeur et me voilà un peu plus serein.

Cependant, je ne vais encore vous livrer aujourd'hui qu'un message sans photo puisque j'ai un petit souci avec le service qui les stocke, les conditions d'accès ayant changé juste pendant ma période de silence. Yahoo a racheté Flickr et ne veut plus entendre que "Yahoo". Enfin, je vais sûrement trouver une solution.

Pour le moment - et ce n'est sûrement pas un hasard -, je vais repartir dans mes posts autour du sujet de l'Eurovision. Vous savez comme j'aime cette cérémonie, jusque dans son mauvais goût (ou absence de goût). Eh bien cette année, j'ai trouvé que c'était la sélection la plus variée depuis longtemps. Je ne me suis pas beaucoup ennuyé. Le seul élément vraiement pénible était les commentateurs qui n'arrêtaient pas de la ramener, avec en plus des jeux de mots à cent balles (et même moins). Lepers et Tex ont été en-dessous de tout. Je sais bien que Dave et Fogiel avaient aussi été critiqués en leur temps pour des propos cette fois-ci outranciers mais là, ce fut minable. Il faut, pour commenter l'Eurovision, trouver le juste ton, un vrai décalage mais qui reste bienveillant puisque la céméonie elle-même est très bon enfant. Peu y arrivent en vérité.

La France est une fois de plus tombée dans les profondeurs du classement, avant-dernière, comme l'année dernière si je me souviens bien. Cela ne m'étonne qu'à moitié car, contrairement à beaucoup de commentaires lus sur internet, je n'ai jamais trouvé cette chanson extraordinaire. Mais je me disais que, peut-être, cela allait fonctionner lors de la soirée. Las ! Dès les premières mesures, je compris qu'ils étaient trop décalés, ici dans le sens de "à part", pas dans le ton, dans le rythme de la soirée, etc. De plus, par rapport à beaucoup d'autres pays, cela faisait très petit, sans moyens, "cheap". J'ai peur que cela reflète un peu la position de la France aujourd'hui, centrée sur elle-même et manquant totalement de vraie ambition.

J'avoue que la chanson de Serbie qui a gagné est très jolie même si elle est conventionnelle. Elle fut défendue en tout cas avec une grande ardeur (j'ai entendu l'original, qui est intéressant, mais avec moins de prises de risques que cela a été sur scène samedi) et cela a ceertainement contribué à la faire gagner.

De l'Ukraine, je ne sais que dire. Là aussi, chanson décalée, mais tellement que cela en devient une valeur. Le chanteur, travesti, drag-queen, est complètement "dingue". La musique, mécanique, va sûrement faire un tabac dans les boîtes de nuit, avec chorégraphie circonstanciée à l'appui. Bref, un truc hyper efficace meême si cela ne casse pas trois pattes à un canard (qui n'en a d'ailleurs que deux). L'Ukraine est tout de même arrivée deuxième du classement !

Les autres chansons que j'ai appréciées étaient celle de la Georgie, très impressionnate dans sa construction, dans l'interprétation de la chanteuse et dans le style "Björk" global. Un moment très étonnant. Enfin, mais oui, le Royaume-Uni. Le groupe Scooch (deux garçons/deux filles) est arrivé avant-dernier ex-æquo avec nous mais je les ai trouvés parfaits. Il y avait une réelle inventivité au niveau chorégraphique, en adéquation totale avec les paroles et le moment de la musique où cela se passait. Là encore, par rapport à tout ce que j'ai vu sur la toile, c'est leur prestation de samedi que je préfère, c'est la plus parfaite.

J'arrête, il y a des centaines de blogs qui parlent de cela. Si vous voulez entendre et visionner les clips (malheureusement rarement la version du concert de la finale) : http://www.dailymotion.com/tag/eurovision. Pour des videos peut-être milleures : http://www.eurovision.tv. Et pour avoir aussi toutes les paroles avec la plupart du temps leur traduction et de très anciennes vidéos des années précédentes : http://www.yayamusic.com/eurovision2007.html.

Enfin, si vous voulez rire un peu, dites-vous que, peut-être, puisque l'on revient aux chansons très locales, il faudra en arriver là pour espérer gagner l'Eurovision : http://yayamusic.canalblog.com/archives/2007/02/07/3932932.html. Non ?